La dernière trouvaille d'Emmanuel en matière de plantation

Les 18 cm de la partie cylindrique de la bouteille est enfouie dans le sol. Elle peut y rester pendant plusieurs années. Nous la retirerons au printemps. Les petits gravillons (en rouge) glissés entre le plastique (en jaune) et la terre permettent à l'eau d'arrosage de descendre sous les racines. Après avoir humidifié la partie sous-jacente, elle remontera par capillarité.



Le terreau introduit sous la motte (en vert) constitue un apport fertiligène... Les gravillons (environ 4 cm d'épaisseur) situés à la surface du système et sur sa périphérie feront office d'accélérateur. Dans le champ nous ajouterons un pneu qui servira de berceau. Sur plusieurs mètres carrés autour nous paillerons généreusement.


De gauche à droite : un noyer, un merisier, 1 pêcher, une vigne, un pommier greffé à l'anglaise. Tous ont été élevé depuis février de cette même année dans les systèmes 5 litres... Ainsi équipés et alimentés d'une vingtaine de litres d'eau à la plantation, chez nous, en Bretagne, ils tiendront sans problème.

Nos boutures de vigne

Mises en systèmes 5 litres depuis février dans une serre froide, elles ont bien prospéré. En ce 30 juin, il semble bon de les mettre en terre.



Pour une toute première fois, en utilisant des systèmes de 5 litres, Emmanuel Rolland va les repiquer en conservant la partie cylindrique du plastique. Il a testé la méthode sur des capucines en système 1,5 litres voici un mois. Les résultats sont excellents !!

Transplantation

Après avoir creusé une cavité d'un diamètre une fois et demi environ à celui du système.

Après avoir sectionné la partie conique (visible à gauche sur la photo), nous avons introduit la partie cylindrique dans la cavité.

Intérêt de l'opération :
1] Aucun danger de briser la motte
2] permettre un arrosage direct sous la motte
3] munir l'ensemble d'un accélérateur de croissance



A gauche, nous apercevons le réceptacle pour l'eau. Nous l'avons désolidarisé du système en le tranchant de haut en bas à l'aide d'un couteau. Tout à côté, le cône de la deuxième bouteille. Il plongeait dans le premier.
Dans le trou vous remarquez le cylindre de plastique restant. Il mesure très exactement 18 cm de haut. Il contient le mélange terre terreau et les racines de notre plante. Dans le seau, nous avons recueilli des petits graviers.
Le sommet du cylindre plastique affleure la surface du sol.

La troisième photo vous dira le reste !

Dernière opération

Nous avons vidé les petits gravillons de 3 à 4 mm de diamètre dans les espaces aménagés entre le sol et le plastique ainsi que dans le volume supérieur du système.

Les gravillons des bords vont permettre à l'eau de se glisser jusqu'à la base des racines. Ceux situés à la surface (ils representent une couche de 3 à 4 cm) vont emmagasiner de la chaleur et la restituer constamment pendant la journée. Il vont empêcher le tassement, garder l'eau qui, en remontant par capillarité, partirait dans l'air. Ils vont empêcher en partie les adventices de lever !! Ceux qui pousseront seront facilement extirpables.

Nous avons beaucoup arrosé lors de la transplantation. Il nous suffira d'arroser de temps en temps.



Les racines vont trouver le mélange terre terreau que nous avions introduit dans la cavité avant transplantation. En pénétrant le sol pour aller puiser l'eau, elles vont ancrer la vigne au sol.
Non seulement, nous n'aurons aucun choc de transplantation mais les nouvelles feuilles seront plus belles.

L'an prochain, nous retirerons le plastique. En le coupant, en aveugle dans la terre, des deux côtés à l'aide d'un fort couteau. La présence des petits gravillons nous aidera à extirper les deux morceaux de plastique. Arrosage, juste après transplantation.



Afin de rassurer tout le monde, à l'aide de ce couteau, en aveugle, dans le sol, j'ai découpé le cylindre. Il s'est facilement retiré. Il est plus sage de le garder pendant quelques mois, voir un an.

      Emmanuel Rolland